dimanche 5 avril 2015

La recherche éditoriale

Très belle musique de NIGHTWISH qui n'est pas sans rappeler la prise d'élan dont vous parle l'article


C’est en écoutant le dernier album de Nightwish, le très réussi « Endless Forms Most Beautiful » que je vous écris cet article. J’ai, je le sais, énormément de retard. J’avais prévu de poster un article par semaine, et nous en sommes loin. Mes obligations scolaires m’ont hélas rattrapé beaucoup plus vite que je l’aurai voulu, entre des explications stylistiques interminables, des dissertations dépassant dix pages et la préparation des dossiers de candidature pour le master. Cela étant dit, je vais quand même prendre deux minutes pour aborder un sujet qui me tient à cœur, l’aventure éditoriale ! Eh oui, la fameuse, la terrible, la trop frustrante recherche d’éditeur. Et qui dit recherche d’éditeur dit fastidieuse étape de correction, liste d’éditeurs, début des envois, attente… attente.... Mais dans mon cas cela commença d’abord par la rencontre avec des éditeurs, qui acheva de me convaincre d'aller jusqu'au bout de cette épopée littéraire.


           Novembre 2013 fut le mois où tout s’est mis en marche. Ce moment où j’ai réalisé la réelle place que je voulais accorder à l’écriture, où j’ai bouclé mon premier vrai projet. Peu avant le TGS (Toulouse Game Show) j’ai vu une annonce pour rencontrer des éditeurs de l’imaginaire sur le salon et leur présenter notre histoire. Bien sûr, c’était sur dossier, il fallait présenter une bio, une lettre de motivation, parler de notre histoire. J’ai hésité, j’avais peur de parler de mon projet, et puis je me suis dit que si je n’osais pas me lancer, je ne le ferai peut-être jamais. J’ai passé plusieurs soirées à préparer tout cela. J’ai envoyé. Une part de moi croyait que mon dossier passerait, que cette fois, je tenais sans doute quelque chose, mais dans le même temps je ne pouvais m’empêcher d’appréhender. À deux jours de l’entretien, je ne croyais plus l’avoir. Finalement, la veille au soir, j’ai reçu un mail disant que j’étais prise, et je n’ai pas vu ce message. J’ai donc commencé par rater la date du rendez-vous, pour une étourderie qui n’était pas la mienne (nous étions censés avoir la confirmation une semaine avant) mais j’ai été entendu le jour suivant. Accompagné par mon petit ami, j’ai dû défendre mon projet, comme ça, en sept minutes, devant des agents d’éditions dont je ne savais pas si l’enthousiasme tout comme les réticences étaient sincères ou professionnels. Tout ça est tombé tout d’un coup sans que je me prépare, dans le fond, c’était peut-être mieux, je suis toujours plus convaincante dans l’empressement, je n’ai pas le temps du doute. Et ça a plu. Il fallait que je l’envoie. J’ai ensuite travaillé d’arrache-pied, tenant un rythme des plus vifs pour ne négliger ni la fac et les obligations s’y associant, ni l’avancée de mon livre. Je devais composer avec les révisions, les chapitres à assembler, la vie privée également. À chaque fois que je croyais mettre le point final, des choses à retoucher s’ajoutaient inlassablement, mais, au terme de longs mois, j’ai réussi. Enfin. Alors, j’ai passé plusieurs semaines à établir des listes d’éditeurs, j’ai mis en forme le manuscrit… et j’ai cliqué sur envoyer… Mais ça, je vous en parlerai dans un prochain article, car ces envois brassèrent de l’espoir, de l’attente, beaucoup, des déceptions, et surtout de nouvelles rencontres éditoriales, qui relancèrent ma quête.

(Oui, l'article était bref et cela est volontaire, je voulais faire un rapide tour d’horizons pour prendre ensuite le temps d'entrer dans les détails, je parlerai plus précisément de ces entretiens, du travail de correction, et des envois dans des articles dédiés. C'était un façon pour moi de faire un retour en douceur, sans vous assommer sous des tonnes de mots)



Si vous voulez entrer en contact avec moi, réagir sur cet article, poser des questions sur l'éditions, n'hésitez pas bien entendu ! Autre chose,  j'ai vu que certains commentaires anonymes disparaissaient, je tiens à dire que je ne filtre pas, et que ce n'est pas de mon fait (cela m'ennuie autant que vous car ils ne me parviennent pas, donc si vous écrivez des pavés, pensez à le sauvegarder / copier de façon à ce qu'ils ne se perdent pas).

1 commentaire:

  1. Je ne sais pas si j'aurais le courage de parler de mon projet à des éditeurs, comme ça ! C'est angoissant, mais ça doit aussi être très excitant !

    À bientôt !

    Madouce / Charlotte MORTANGE

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