vendredi 12 juin 2015

Ecriture d'un roman à 4 mains

Bonjour à tous !

Petit article « hors série » pour vous parler des projets littéraires de cet été, et échanger avec vous sur une expérience que je ne connaissais pas, mais qui s’avère pour l’instant très enrichissante : l’écriture à quatre mains. Je voudrais également vous informer de la raison du peu de parutions sur ce blog… Je suis depuis quelques semaines dans un état de grande fatigue, la fin de ma L3 et la préparation de mes masters (entre autres choses) ont entrainé beaucoup de stress et de pertes de sommeil… sommeil que je rattrape en ce moment même et qui m’empêche d’être aussi dynamique que je le souhaiterais. 


/!\ Le prochain article regroupera des conseils sur les envois aux éditeurs. Il paraîtra Lundi 15 juin au plus tard. /!\

       Mais revenons-en à nos moutons. Il y a pas mal de choses dont je voudrais vous parler, alors je vais tâcher de ne pas m’égarer en route (pour l’adepte des digressions que je suis, ce n’est pas chose aisée.) J’étais le week-end dernier à Montpellier, ce fut fantastique, mais épuisant. Le 6 juin avait en effet lieu la Table Ronde de l’association Génération écriture, sur le thème de l’édition.
Je suis membre de GE depuis deux ans maintenant, mais étant donné l’endroit où je réside, je n’avais jamais eu l’opportunité de rencontrer les autres membres. Or, voilà que c’était enfin possible, et qu’en prime, nous aborderions un sujet qui m’est cher. Autant vous dire que j’ai eu du mal à modérer mon enthousiasme. Et je n’ai pas été déçu, les gens étaient juste adorables, et nos discussions autour de l’édition se sont révélées très riches, même mon compagnon qui n’écrit pas a pu s’intéresser au sujet et participer. Je vous invite à retrouver ici le compte rendu de ce beau moment.

Origine de ce nouveau projet :

Après avoir parlé, souffert de la chaleur, beaucoup mangé, et eu le plaisir de voir tout ce beau monde, mon envie d’écrire a été décuplée. Forcément hein, quand on traîne avec des copains/copines écrivains ça relance la motivation ! Du coup, j’ai pris une (sage) décision, me mettre à écrire régulièrement durant ces vacances, à savoir 1600 par jour, soit le même quota que pour le NaNoWriMo. Bien entendu, la fatigue dont je vous parlais plus haut m’a empêché d’y arriver, mais je suis néanmoins parvenue à trouver un rythme, et faire une ou deux pages par jour, sans forcer. Ainsi, j’ai pu me lancer dans un nouveau projet de science-fiction basé sur l’écriture à 4 mains.

Pourquoi l’écriture à quatre mains ? 

Parce qu’un jour, mon binôme (appelons-le ainsi :) ) est venu me voir en disant qu’il avait une idée de roman, et j’ai accepté de lui servir de plume. Mais la collaboration ne s’est pas arrêtée pas là ; il ne se contente pas de réfléchir et moi d’écrire. Nous mettons sur pied le scénario tous les deux, puis j’écris la plus grande partie du texte et on le retape ensemble. On se partage le travail, il écrira seul certains passages pour lesquels il est plus à l’aise que moi, ainsi chacun complète les lacunes de l’autre.
Voilà pour le fonctionnement, mais le bilan de cette collaboration ? Depuis que nous avons commencé ce projet, j’ai renoué avec une écriture fluide et sans prise de tête. Je peux travailler sans me laisser stopper par mon perfectionnisme, car je sais qu’il aura un regard sur ce que je fais et que nous le corrigerons ensemble. Pouvoir s’appuyer sur un autre avis, sur d’autres idées que les miennes et ne pas échafauder ce projet seule me donne une confiance et une marge de manœuvre que je n’avais pas avant. Nous nous complétons dans notre travail ce qui nous rend très libres. Bien sûr, comme pour tout travail de groupe, il faut savoir faire des concessions, s’écouter, et accepter les critiques. Pour l’heure, nous nous en sortons très bien.

Sur quoi travaille-t-on ?

L’histoire en question appartient au genre la Science-Fiction. Au vu du plan que l’on a déjà, ça promet d’être un bon pavé, mais cela ne me gêne pas dans la mesure où je voulais m’essayer à des romans plus denses, les miens faisant aux alentours de 50 à 60 mille mots. On n’a pas vraiment d’objectifs précis avec cette histoire, simplement de la finir, de s’éclater, et d’arriver à réaliser quelque chose d’assez aboutit qui nous satisfasse. Concernant mes autres gros projets en cours, il y a mon premier vrai roman de science-fiction qui est actuellement chez les éditeurs (la fameuse quête éditoriale), ainsi qu’une histoire psychologique contemporaine que je laisse reposer avant de la réécrire.


Pour l’instant, je tâche d’avancer sur ce nouveau projet, je lis beaucoup et je me repose, en attendant les résultats de mes masters. Profitez de ces vacances pour souffler un peu, écrire, boucler vos projets en cours. Bonne chance à ceux qui ont encore des examens, et ne lâchez rien ! 

Laura 

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